Discours de clôture du Festi-jeunesse de Littérature

Par Le 14/02/2016

Programme festi clijec magazine

DISCOURS DE CLÔTURE DU

« KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature »

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Prononcé le 06 Février 2016,

à l’espace culturel FIIAA (Yaoundé)

Par : Ulrich Talla Wamba, Président du CLIJEC

  • Mesdames et messieurs,
  • Très chers invités,
  • Passionnés des lettres,
  • Ami (e) s Festivalier (e)s,

Qu’il me soit permis de vous remercier fortement pour votre présence en ce lieu symbolique, et en ce jour historique pour la Littérature camerounaise : Pour la première fois, a eu lieu sur notre sol, un festival consacré à la Littérature…

Pendant cinq jours, les jeunes écrivains, éditeurs, professionnels culturels, se sont réunis à travers plusieurs activités dans la capitale camerounaise, pour rendre tout d’abord hommage à la jeune génération d’écrivains qui sommeillent dans notre société et ensuite, pour élever la Littérature camerounaise et Africaine.

Cette initiative a bien tout son sens, en ce qu’elle vienne d’une association de jeunes écrivains et d’écrivains en devenir…Le CLIJEC (Cercle littéraire des jeunes du Cameroun) : L’association est née il y a environs deux ans, et qui s’est fixée pour missions ; de promouvoir la Lecture, la Littérature, les écrivains et leurs œuvres.

Constituée principalement d’étudiants, le Cercle littéraire des jeunes du Cameroun, a menée de nombreuses activités palpables et concrètes dans la vie littéraire ici à Yaoundé, et même à l’échelle nationale et internationale. Je vais, (si vous le permettez) en citer quelques unes.

Le CLIJEC a créé il y a bientôt un an, un programme mensuel dénommé « PAROLE A L’ECRIVAIN », grand Rendez-vous mensuel, autour d’un écrivain confirmé, son livre et les passionnés des lettres. Une campagne communicationnelle importante est effectuée à cet effet, sur les médias et Réseaux Sociaux. Tour à tour, nous avons reçu ici même ; le poète Lucy, la Docteure Irène Maben, avec son recueil de nouvelles « Victimes », le jeune dramaturge H. Clément Awono Ambassa, le porteur du genre littéraire « Racontages » Marcel Kemadjou Njanke (Douala), Guillaume Nana, le poète Germain Donfack, l’essayiste Joseph Nkoulou, ou le poète Emile Arsèle Nguetcheu et tout récemment le jeune romancier Ephraim Leka.

Et j’annonce ici en exclusivité, le nom du prochain invité (du 27 Février prochain). Il s’agira de l’auteur du roman « Fils de Prélat » publié aux Editions CLE. Il s’appelle Armand Claude Abanda.

Le CLIJEC  a lancé pour la toute première fois au Cameroun, il y a déjà quatre mois, un Magazine 100 % Littéraire qui traite de toutes les questions liées à la Littérature camerounaise et Africaine. Une publication mensuelle qui sera d’ici le mois prochain sera en vente en ligne et dans plusieurs kiosques dans le pays.

Le CLIJEC tient ses rencontres toutes les semaines, et au cours de celles-ci, les membres de l’association réalisent des notes de lecture et des notes critiques sur les livres d’écrivains camerounais et africains. Actuellement, nous avons dans notre base de données plus de 150 titres.

Un site internet est entrain d’être construit pour rendre toutes ses richesses littéraires et intellectuelles, gratuitement consultables par les internautes de tous les horizons du monde.

Le CLIJEC pour l’instant ne compte que sur les minables cotisations mensuelles de ses membres. Et attend toujours l’aide et des gestes de donateurs ; que çà soit des livres, des conseils, expériences, ou la mise à disposition d’espaces culturels, comme le fait depuis le début de notre aventure, Monsieur André Feze, Promoteur de cet espace et à qui nous disons un gros merci, pour l’accueil de la clôture ce Festival.

« KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature », a été l’occasion de rendre plus vivant et plus actuel, les témoignages des jeunes écrivains camerounais venus de plusieurs villes du pays. On a remarqué tout au long de ce festival, que ce qui fait véritablement problème, est eh bien, « La question de l’édition ».

Nous avons également remarqué l’ignorance de beaucoup d’acteurs littéraires sur des questions bien essentielles liées à la vie de l’écrivain :

Pourquoi j’écris ? Pour qui j’écris ? Puis-je m’assumer comme écrivain dans la société ? Quel est le destin de mon (mes) livre (s) ? Quels sont mes droits en tant qu’écrivain ? Quelle peut être ma contribution dans la construction de la prospérité de notre pays ?

Autant de questions et d’interrogations qui ont huilées tout au long de ses séjours enrichissants les esprits de nos jeunes plumes.

Ce fût également la confidence des aînés et des éditeurs sur leurs expériences au quotidien : Ceux-ci, pour la plupart, tout en saluant le nombre crescendo d’écrits venant des jeunes, a tout de même regrettée la préciosité de la publication chez ceux-ci : Ecrire, c’est bien ! C’est même très bien…Mais récrire ce qui a été déjà écrit est encore mieux. Ce n’est que par cet exercice répétitif que le jeune écrivain, devient un véritable homme de lettres et sage des levants stellaires.

Ce premier Festival de Littérature au Cameroun, était également l’occasion, de rendre hommage à de grandes plumes ayant marquée l’histoire de la Littérature camerounaise et africaine. Je pense par exemple à Mongo Béti, ou même au jeune poète Antoine François Assoumou, (décédé il y a aujourd’hui 36 ans) qui a été à l’ordre du jour d’une grande conférence le 03 Février dernier, dans les Bureaux des Editions Ifrikiya.

 

Mesdames et messieurs,

Le « KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature » rentre en gare dans quelques heures. Comme nous l’avons tous remarqué, la jeunesse a été fortement à l’honneur pour cette première édition. Une jeunesse dynamique et forte qui a participé vaillamment au Concours Festi-jeunesse de Poésie qui a été lancé il y a quelques semaines. Le thème de cette édition était libre. Nous avons voulu célébrer la colombe des vers et la prospérité des belles lettres.

Nous avons reçu, au total 95 textes via notre site internet ou par notre adresse Email. Plusieurs pays ont participé à ce Premier Concours de Poésie. On a noté Djibouti, avec un texte ; le Burkina Faso avec 02 textes ; Le Sénégal avec un texte ; la France avec 02 textes ; la République Centrafricaine avec 01 texte. Et enfin, le Cameroun, avec 88 textes.

Les noms des lauréats a été rendu public depuis le 03 Février dernier, comme indiqué dans le Règlement du Concours.

Et voici les lauréats :

  • Premier Prix : Priscille Ngongang Djamfa (Cameroun, Yaoundé)
  • Deuxième Prix : Hermann Djeukoua (Cameroun, Yaoundé),
  • Troisième Prix : Muntu Bantu Ya Zulu (Burkina Faso, Ouagadougou),
  • Quatrième Prix : Julie Claire Sili Messok (Cameroun, Yaoundé)
  • Cinquième Prix : Raymond TOKA 2 (Cameroun, Nkongsamba).

Nous tenons spécialement, par ma modeste voix, dire tous nos remerciements à tous les lauréats ayant pu faire le déplacement pour l’espace culturel FIIAA. Et les féliciter pour tout.

Voilà donc,

  • Monsieur Awono Jean-Claude,
  • Monsieur André Feze,
  • Chers poètes et écrivains,
  • Hommes et Femmes de Presse,

Votre jeunesse, à vos trousses…Ne cessons jamais de les appuyer comme le fait déjà le CLIJEC et d’autres partenaires comme les Editions L’Harmattan ou les Editions Ifrikiya.

Nous vous donnons Rendez-vous l’année prochaine pour la deuxième édition, du « KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature » espérant nous retrouver aussi cordialement et amicalement qu’aujourd’hui.

  • Bonne fête de la Jeunesse à tous,
  • Bonne fête des lettres,
  • Et vive la Littérature africaine !

Je vous remercie.