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Bernard Dadié est Centenaire

Par Le 14/02/2016

Dans Actu magazine

Bernard dadie

Bernard Dadié est reconnu pour ses écrits et ses efforts de défendre la culture africaine. Dadié a grandi sous l’influence française et les effets de la colonisation sont un thème principal de ses écrits. Il écrit de l’importance de préserver la culture et l’identité africaines. Selon Dadié, il est important que les Africains rappellent leur héritage. Dadié a publié des textes anticolonialistes et des contes qui montrent la beauté d’être Africain. Il valorise son peuple avec ses mots. Aujourd’hui, Dadié est considéré une des figures les plus importantes d’Afrique et l’écrivain ivoirien le plus important.   

Dadié est né à Assinie, près d’Abidjan en Côte d’Ivoire en 1916. Son père, Gabriel Binlin Dadié,  fondateur de l’association « Syndicat des Planteurs Africains » qui a joué un rôle dans le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et son oncle Melantchi, fermier à Bingerville, l'ancienne capitale de la Côte d’Ivoire, ont élevé Dadié. À cette époque, Dadié a développé ses croyances philosophiques sous l'influence de la culture et de la société. Dadié s'est rendu compte de l’importance de la famille et de la communauté.  

Pendant la première partie de sa vie, Dadié a connu la colonisation. Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville. Après, Dadié est devenu écrivain au Sénégal. Là-bas, il a étudié à l’Ecole William Ponty où il a écrit des scénarios. Assémien Déhylé (1936), le plus connu, est l’histoire d’un village avant la colonisation. Après avoir terminé ses études,

Dadié a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Dadié a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947. A ce moment, Dadié est devenu activiste en Afrique et a participé à la création du mouvement de la négritude et a essayé de déconstruire le colonialisme français. Il a travaillé pour l’indépendance avec le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et en 1950, a été emprisonné pour ses efforts. En prison, Dadié a écrit son Carnet de Prison où il s’adresse à la lutte africaine.

Son respect pour la culture africaine a inspiré Dadié à établir le Cercle Culturel et Folklorique de la Côte d’Ivoire en 1953. La même année, Dadié a publié son premier roman, Climbié, qui décrit la vie d’une société rurale de la Côte d’Ivoire. Il a servi comme ministre des Affaires Culturelles de 1977 jusqu'en 1986, et a fait des efforts pour promulguer les arts africains.

Avec les publications Un Négre à Paris (1959), Patron de New York (1964), et La Ville ou nul ne meurt (1968), Dadié a créé un nouveau genre de littérature africaine qui s’appelle les chroniques. Ses chroniques sont les études des autres cultures et ce sont des efforts de préserver ces cultures. Les poèmes Dans tes yeux et Je vous remercie, mon Dieu (tirés du recueil La Ronde des jours 1956) montrent les croyances de Dadié qui a beaucoup d’espoir pour l’avenir.

Bernard Binlin Dadié est un écrivain et homme politique ivoirien né à Assinie, au sud de la Côte d’Ivoire en 1916. Fils de Gabriel Dadié, compagnon de lutte du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, Bernard Dadié est considéré comme le père de la littérature ivoirienne.

Il est deux fois Grand prix littéraire d'Afrique noire

Vie politique

Dadié est un militant du RDA de Félix Houphouët-Boigny. Incarcéré en 1949, à Grand-Bassam, par l’administration coloniale avec Mathieu Ekra, Jacob William..., il combat le colonialisme – politique ou économique

Œuvre littéraire

 

« Je vous remercie mon Dieu de m’avoir créé Noir

Le blanc est une couleur de circonstance
Le noir, la couleur de tous les jours »

« Je vous remercie mon Dieu de m’avoir créé Noir

Le blanc est une couleur de circonstance
Le noir, la couleur de tous les jours
Et je porte le Monde depuis l’aube des temps
Et mon rire sur le Monde, dans la nuit, crée le Jour

Auteur prolifique, Dadié a écrit des nouvelles, des romans, de la poésie, du théâtre et des essais. Il est deux fois Grand prix littéraire d'Afrique noire (Patron de New York, 1965 et La ville où nul ne meurt, 1968).

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