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KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature 2016

Du 02/02/2016 au 06/02/2016

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CCC, FIIAA, Bureau de l'écrivain, Lycée Général - Yaoundé

Note liminaire

Bientôt cinquante années de célébration de la fête de la Jeunesse…Belle occasion de s’arrêter un moment et faire un bilan prémonitoire et axé sur l’implication véritable de la jeunesse dans la construction solide d’une littérature forte et souveraine.

Contrairement à ce que certains pourraient penser, le Cameroun est l’un des rares pays en Afrique où la Jeunesse a toujours été au cœur de la l’expansion de la Littérature dans son pays. Un cas frappant est celui du poète Antoine Assomou (1963 – 1980), écrivain poète prolifique et ayant un « verbe poétique poignant » décédé très tôt et dont ses écrits font toujours écho aujourd’hui, surtout avec la récente publication de ses textes (collectés par Pr. Ebénézer Njoh Mouelle) aux Editions CLE, Yaoundé.

La fibre ne se limite pas seulement à la poésie…Le Cameroun est aujourd’hui le pays francophone ayant la publication de jeunes écrivains (- 25 ans) la plus important en Afrique noire francophone. Le nombre de prix littéraires à l’international (Prix du Jeune Ecrivain, Prix Mottart, etc.) en illustrent fortement. La raison est évidente, la jeunesse a beaucoup d’énergie positive et de créativité sans autre pareille.

Pourtant, depuis lors, jamais la jeunesse camerounaise n’a eu un festival, le concernant et mobilisant des possibilités plus importantes pour l’amélioration des conditions de travail et de la production littéraire et artistique. Il fallait cependant faire quelque chose, c’est donc la raison pour laquelle, l’initiative a été entreprise par le CLIJEC (Cercle littéraire des jeunes du Cameroun), association de jeunes écrivains et d’écrivains en devenir…

  • Présentation générale du projet événementiel

Le Présent projet événementiel dit « KAMEROON Festi-jeunes de Littérature » est un projet de mobilisation, d’encadrement, de réflexion, et de propositions concrètes de projets et idées pour la promotion de la Lecture, de la Littérature, des jeunes et leurs idées.

Il s’agit d’un projet pensé et mis en œuvre par la jeune association littéraire, le CLIJEC (Cercle littéraire des jeunes du Cameroun), association de jeunes écrivains et d’écrivains en devenir, promouvant depuis le Cameroun, la Lecture, la Littérature, les écrivains et leurs œuvres, appuyé sur le plan technique par l’espace culturel FIIAA (Yaoundé, Schell Nsimeyong), le Bureau de l’écrivain (Biyem-assi) et le Centre Culturel Camerounais (Yaoundé, CCC) en avec le partenariat d’autres organisations littéraires crédibles au Cameroun et à l’étranger (RDC, Côte d’Ivoire).

Le but général du projet est de promouvoir, valoriser, mobiliser et impliquer la jeunesse camerounaise et africaine des milieux littéraires, à plus initiatives pragmatiques pour la concrétisation commune des idéaux de celle-ci.

Il faut donner ensuite un espace de liberté et d’expression à la jeunesse pour qu’elle puisse dire et penser ses conditions de travail et de vie, pour enfin sortir de la précarité et faire rayonner le flambeau étoilé camerounais à l’international.

Et en définitive, le Festival est l’occasion de récompenser les jeunes qui travaillent dans l’ombre, et qui se seront fortement distingués par la brillante participation (gratuite) aux différents concours de poésie, meilleur récit, meilleur conte, etc., lancés par le CLIJEC à cette occasion.

  • Contexte général

Le Cameroun, comme plusieurs autres pays africains est caractérisé depuis les indépendances (1er Janvier 1960 – pour le cas du Cameroun) par une croissance démographique impressionnante. La jeunesse représente plus de 60 % de la population nationale et fait bien entendu, partie des priorités de l’Etat.

Cela se justifie par plusieurs initiatives visibles et appréciables ; la création d’un Ministère dédié essentiellement à la jeunesse, en 2011 : Ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique. Cela ne sait pas arrêté là…Elle s’est suivie par la Création d’un Conseil National regroupant la Jeunesse camerounaise : Conseil National de la Jeunesse. Aussi, la création de plusieurs centres multifonctionnels de Promotion de la Jeunesse. Autant d’initiatives qui rassurent la position de l’Etat, dans la promotion et l’encadrement de notre jeunesse.

Selon un récent rapport, le CLIJEC (Cercle littéraire des jeunes du Cameroun) s’est rendu compte, que la jeunesse (moins de 30 ans) représente une bonne partie de la couche d’écrivains camerounais depuis les années 2000. Plus de 40 %. Preuve que les jeunes doivent relever le véritable défi de  rendre la Littérature camerounaise dans les prochaines décennies, toujours rayonnante et pleine de publications mûres.

Dans un contexte où la jeunesse est au cœur des grandes préoccupations nationales, ce projet voudrait répondre à cette problématique particulière qui ne manque pas d’intérêt dans l’insertion sociale, culturelle et professionnelle.

  • Problèmes et Choix du thème de l’édition

De manière générale, les jeunes écrivains camerounais font face à une multitude de problèmes dans le domaine dans lequel ils exercent ou souhaitent s’investir. La raison est simple et visible : Un goût à la Lecture et à l’initiation à la Littérature s’est fortement détérioré et  a rendu les plus courageux un peu pessimistes et moins galvanisés et moins confiants.

Plusieurs initiatives sont nées au fil des mois pour tenter d’inverser cette tendance monstrueuse pour la génération future et une partie de celle d’aujourd’hui.             

Là, n’est pas le plus grave ! Même s’il est reconnu que les camerounais ont une plume très fertile, il a été constaté (toujours) lors de nos sondages (chez les jeunes) que beaucoup parmi eux aujourd’hui, disposent au moins un manuscrit en dessous de leur oreiller. Une situation qui a été due à un « refus » d’éditeurs locaux de publier (fautes de moyens financiers évoquent la plus part).

Ce rêve se réalise pourtant chez certains jeunes écrivains, mais après avoir déboursé alors une énorme somme d’argent (ce qui en principe est anormal) pour être publier et parfois même, avec un résultat de mise en forme ou d’infographie laissant à désirer.

Lors de notre dernier sondage (Septembre 2015), nous avons constaté avec beaucoup d’amertumes, que les écrivains camerounais publient l’essentiel de leurs productions à l’étranger, généralement en France, gratuitement pour certains. Mais avec des coûts de vente du livre élevés, les auteurs eux-mêmes ne sont  pas à mesure de procurer leur propre ouvrage. Une situation qui est très déplorable, et qui doit urgemment trouver des solutions, lors de la grande table ronde du Festival sur le thème : « Jeune écrivains : Le périple Manuscrit-Editeur-Librairie ».

 

EN BREF

 

NOM DU PROJET : KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature.

Une combinaison de « Kamerun », « Cameroun » et « Cameroon ».

 

BREVE DESCRIPTION :

 

Le Festival de Littérature « KAMEROON Festi-jeunesse de Littérature » , se veut un cadre concerté de découverte, de réhabilitation et de diffusion des formes littéraires et poétiques traditionnelles et contemporaine du Cameroun, chez les jeunes. Il s’agit de laisser le verbe (poétique et littéraire) s’exprimer chez les jeunes camerounais, de donner un espace d’expression aux jeunes concernant la Littérature et d’autres activités connexes (Slam, Contes, Récitals, Conférences, Tables Rondes, Débats, etc…)

Il faut donner à la jeunesse un festival, un lieu où elle pourra dévoiler et découvrir le vers poétique, littéraire et artistique.

Le Festival, c’est aussi les récompenses des meilleurs des différentes prestations poétiques et artistiques.

Localisation : Yaoundé, République du Cameroun

 

Principaux concernés : Tout jeune, peu importe la nationalité, ayant moins de 25 ans.

 

Groupe Professionnels concernés : Auteurs, éditeurs, institutions, bibliothécaires, distributeurs, médias, associations.

 

Objectifs :

  • Valoriser la Poésie et l’Art chez les Jeunes ;
  • Améliorer la qualité et la production littéraire des jeunes ;
  • Appuyer la création, la production, l’édition, et surtout la diffusion d’œuvres poétiques, plus particulièrement, celle des jeunes ;
  • Favoriser les échanges d’idées ;
  • Détecter des talents de poète, et d’artiste chez nos jeunes;
  • Donner un lieu d’expression public aux jeunes ;
  • Encourager la compétition et l’esprit du fair-play ;
  • Démystifier la poésie et la rendre populaire.

 

Résultats attendus :

  • Plus d’amour pour la poésie, pour la Littérature ;
  • Plus de connaissance sur la poésie, et la Littérature camerounaise ;
  • Plus de création poétique, de textes littéraires de meilleures qualités ;
  • Une action publique ou privée pour le soutien des talents détectés ;
  • Une publication de rapports et de communications, fruits des réunions, conférences et Tables rondes autour de la poésie et l’art chez les jeunes. Cas d’Antoine François Assoumou, jeune et talentueux poète camerounais, mort à 16 ans.

 

Indicateurs objectivement vérifiables :

Chaque année du Festival :

  • Les textes poétiques édités, exposés et vendus des jeunes poètes
  • Le nombre de participants ;
  • Le nombre de textes manuscrits reçus ;
  • Nombre de Diplômes offerts aux jeunes;
  • Le soutien effectif des meilleurs.
  • Les actions entreprises et exécutées.

 

Sources de vérification :

  • La production littéraire du CLIJEC ;
  • Les différents rapports ;
  • Les coupures de presse et autres supports médiatiques : vidéos, photos, etc.

 

 

CCC, FIIAA, Bureau de l'écrivain, Lycée Général Yaoundé
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